Koumiko

Lire un
extrait
Anna Dubosc

Koumiko

Prix Hors Concours 2016

Edition revue et augmentée.

Anna Dubosc retranscrit l’émotion d’une mère qui devient étrangère à elle-même, perd la mémoire qu’alors sa fille prend en charge, traque la folie sympathique de vouloir tout conserver, de se souvenir : d’écrire. Koumiko ou l’hommage sensible à une mère, à son désordre, à sa capacité de se réjouir, juste avant la perte, de ce qui est […] Anna Dubosc s’immerge radicalement dans sa prose.

A la fin d’une phrase, elle a déjà oublié le début, elle ne sait plus ce qu’elle raconte : « Oh zut, tout ce que je veux parler a disparu. C’est terrible, tu sais, je ne peux plus compter sur moi. Je ne me rappelle plus ce que c’est ma vie. C’est début d’une terrible époque. »
Parfois, au contraire, elle rit d’oublier, de se perdre. «Tu sais, c’est formidable, tout est nouveau !»

Un récit d’amour sans filtre, sur la vieillesse et la démence de la poétesse Koumiko Muraoka, et sur la course folle de sa fille pour aller plus vite que l’oubli et sauver sa mémoire.

Anna Dubosc écrit sur la vieillesse de sa mère, la poétesse qui inspira à Chris Marker Le Mystère Koumiko. C’est cruel, plein d’amour, écrit dans l’urgence, aussi vite que le temps qui passe et que la mémoire file.

Pierre Barrault Librairie Durance, Nantes

Sobrement intitulé Koumiko, ce roman d’Anna Dubosc saisit et rassemble les fragments d’une pensée qui s’effrite. Son verbe est rapide, frontal, d’une honnêteté sans fard qui percute et où transperce l’urgence d’immortaliser l’entièreté disloquée de sa mère, sa présence parfois contraire à tout ce qu’elle a toujours incarné.

Acheter ce livre Lire un extrait Partager
Anna Dubosc Anna Dubosc

Anna Dubosc

Anna Dubosc a publié dans diverses revues (Addict-culture, Jalouse, Purple, Purple journal, Citizen K, Libération style, Something) et créé avec Stéphane Argillet le fanzine Ce soir (quato...

Lire plus

Un texte vivifiant, porté par l’amour de l’instant et le respect tendre de l’étrangeté de chacun.

Sophie Pujas Le Point

Un livre à part. On le sent s’écrire en le lisant. A vif. Fou, jeté sur la page, cru, vrai, déchirant. Il y a en lui l’urgence de dire.

Isabelle Delatouche

Un récit tragi-comique, à la façon des personnages d’un Beckett ou des rois nus d’un Ionesco.