Elise et Lise

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Philippe Annocque

Elise et Lise

un conte sans fées

Philippe Annocque se pose ici à nouveau comme un styliste d’exception […] C’est vraiment réussi, on retrouve dans ce texte l’immédiateté de ces histoires immémoriales sur fond d’un secret voilé.

Jean-Didier Wagneur Libération

« Elle lui disait des mots comme En moi Tout en moi
Tout à moi et lui ne savait que chuchoter oui oui oui oui. Il était tout en elle et il lui semblait qu’il n’avait jamais été à ce point en elle et si tendu de désir. »

Elles sont jeunes et jolies, portent presque le même prénom, deviennent amies, si proches qu’elles s’empruntent leurs vêtements. Elles sont pareilles. Elles sont pareilles ?

Elise et Lise est un conte. Un conte d’aujourd’hui. Un conte sans fées.

« Quand on lit un conte, dit Sarah, on lit une histoire
et on a l’impression que l’histoire raconte autre chose que ce qu’elle raconte. »

Quand l’une devient l’autre pour mieux la manger, une fable fascinante et habile du magicien Philippe Annocque.

Isabelle Rüf Le Temps

Inquiétant et brillant […] Dans ce roman, Philippe Annocque se révèle comme un virtuose de la désorientation.

Alain Nicolas Humanité.fr
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Philippe Annocque Philippe Annocque

Philippe Annocque

Pas bien sûr d’être un, dubitatif quant à la mention « Du même auteur » qui accompagne ses livres, Philippe Annocque répond cependant quand on l’appelle par son...

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Les contes sont cruels, comme l’est aussi le roman vertigineux de Philippe Annocque.

Nathalie Peyrebonne Délibéré

S’inscrivant dans une tradition qu’il actualise, Annocque offre un texte qui mérite le détour, bien plus intéressant que ces Once upon a time que propose la télévision.

Ces mots qui n’ont l’air de rien, qui semblent être dits en passant, comme ça et qui portent en eux l’essentiel, signifiant bien « au-delà » de ce qu’ils sont censés exprimer…

Marie-Laure Vanier Lire au lit

Ce drôle de roman, cet objet littéraire heureusement fuyant.

Guillaume Contré Politique des havanes

La belle et terrifiante morphologie du conte de la consommation mimétique. À nouveau, Philippe Annocque frappe fort et subtilement à la fois.

Jouant au fil de son œuvre avec la question identitaire jusque dans la position de l’auteur, voilà Philippe Annocque marionnettiste et poinçonneur de papier à musique, composant une partition subtile et millimétrée du trouble.

Jouant avec légèreté et malice de l’ambiguïté des mots, de leurs sonorités ou de leurs graphies, comme de l’étrangeté et de l’ambivalence des phrases ou de la multiplicité des formulations possibles, Philippe Annocque souligne ainsi le pouvoir, le charme de ces mots qui souvent se jouent de nous.

Emmanuelle Caminade La cause littéraire

C’est toujours comme ça avec Annocque, il est très fort, voire retors avec son lecteur !

Tilly Bayard-Richard Le blog de Tilly

A travers ces personnages en miroir, il est sans doute permis de deviner quelque chose du monde dans lequel nous vivons, un monde où l’altérité n’est plus la règle et où c’est au contraire l’identité qui l’est devenue, nécessité de ressembler au modèle bien sûr, de suivre la mode, évidemment.

Pressent que ça va tourner court. Se souvient de Pas Liev, dont elles sont les «petites sœurs». On se demande si l’une est schizophrène ou l’autre psychopathe —on a l’impression que l’histoire raconte autre chose ».
Avec Elise et Lise, avec traît- et maît-rise, Philippe Annocque nous dé-livre une nouvelle fois l’un de ces romans procédés dont il a le secret.

Eric Darsan, blogueur

Un marivaudage rohmérien en récitatif sec, presque ressassant.

Un roman bien charpenté, conçu tel un conte résolument ancré dans l’époque.

Jacques Josse remue.net

Décidément, Philippe Annocque est un magicien des mots et des histoires, un diabolique conteur.

Dès les premières lignes, les mots imposent leur vérité : ils font littérature.

Olivier Quelier Grandeursrvitude

Comme tous les livres de Philippe Annocque, Élise et Lise est pluriel, multiple, il semble offrir une infinité de lectures possibles.

Alix Geysels Emplemuor

C’est une comédie dans le sens où La Tempête est une comédie. Les mots sortent d’une bouche, ils se matérialisent en or ou en serpents et comme dans La Tempête les êtres voyagent d’un plan de la réalité à l’autre. C’est un conte. On en écrit peu aujourd’hui et comme dit Annocque «Quand on lit un conte, on lit une histoire et on a l’impression que l’histoire raconte autre chose que ce qu’elle raconte.» C’est ça la magie !

Antoni Casas Ros, écrivain

Philippe Annocque sème une fois de plus le trouble avec ce fascinant conte moderne, où Elise et Lise évoluent, non sans rappeler Elisabeth et Alma, magnétiques héroïnes de Persona de Bergman, au cœur d’une manipulation démoniaque, subtile mise en abyme des contes de Grimm et Perrault. Elisez, lisez Elise et Lise!

Julie Librairie du Square, Lourdes

Si Bruno Bettelheim psychanalisait «JF partagerait appartement», ça donnerait Elise et Lise, un conte déroutant et original à la sauce Annocque.

Antoine Desbordes Librairie Millepages

J’ai aimé la ritournelle, j’ai vu en ce roman quelque chose de théâtral.

Deux femmes se rencontrent par le hasard de la vie. L’une s’appelle Elise, l’autre Lise, une lettre qui change tout pour le lecteur mais pas pour elles… Mimétisme, usurpation, l’une prend les affaires de l’autre, toutes deux rencontrent Luc… Entrecoupé par une réflexion sur le conte qu’une certaine Sarah mène de son côté comme une mise en abyme ce que nous sommes en train de lire. Génial !

David Goulois Cultura Chambray-lès-Tours

Avec une parfaite maîtrise, Philippe Annocque donne à son « conte sans fées » du suspect, de l’inquiétude, dans ce quotidien si familier […] Il joue merveilleusement le rôle du chef d’orchestre entre toutes ces consciences pour mieux nous installer, très progressivement, dans une intrigue. Pour accélérer notre trouble et démontrer que, comme dans les contes, le léger cache parfois, souvent, le drame.

Emmanuel Picaud Librairie Histoire de l'œil, Marseille