Sombre aux abords

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Julien d'Abrigeon

Sombre aux abords

D’Abrigeon nous donne une grande, une puissante, une brutale leçon de souffle, histoire de rappeler qu’écrire ce n’est pas seulement raconter des histoires, mais surtout motoriser des sensations.

Le poids d’un père. Une terre qui ne tient pas ses promesses. Le crépuscule. Une fille à reconquérir. La nuit. Une voiture. La route.
Aux abords de la ville, entre chien et loup, certains retournent chez eux, prisonniers de leurs espoirs, du travail qui les use. D’autres, nourris de rages et de désirs, fuient en quête d’argent facile, d’amours perdues ou de l’ombre d’eux-mêmes. Noirs desseins de destins ordinaires, en Ardèche ou ailleurs.
Sombre aux abords regarde frontalement le passage à l’âge adulte : le massacre des innocences, les derniers feux des possibles. Et rend un hommage rocailleux à la France des ronds-points comme au meilleur album de Bruce Springsteen, Darkness on The Edge of Town.

Sombre aux abords emporte. La langue, le texte, sa rythmique et son allant trouvent et gardent une étonnante, longue et effrénée respiration.

Jacques Josse remue.net

Eblouissante découverte de cette rentrée… Une chevauchée fantastique entre polar déjanté et chicanes poétiques.

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Julien d'Abrigeon Julien d'Abrigeon

Julien d'Abrigeon

Julien d’Abrigeon est né en 1973. Il est professeur de Lettres à Montélimar. Très actif dans le milieu de la poésie contemporaine,  il participe à la création de la ...

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Une langue incandescente en mouvement, à la fois répétitive et elliptique, glissante, tournoyante, mais aussi heurtée et syncopée qui nous emporte dans ses remous tumultueux.

Emmanuelle Caminade L'Or des livres

Par dessus-tout, ce vers quoi la prose scandée de Sombre aux abords tend, comme étant très exactement l’élément extérieur à la société qui puisse encore subsister pour accueillir l’altérité, c’est la Nuit – accueillante, éminemment plastique, dissimulatrice, dépourvue de tout jugement.

Pierre Pigot L'Adoxographe

Une histoire de la vitesse. Un texte âpre, choral, magnétique.

D’une beauté et d’une justesse rares et violentes, de celles que l’on n’oublie pas.

Ce style, cette écriture qui creuse, décrit, sublime… Critique, entretien, extrait

Tara Lennart Book@licious

Noirceurs springsteeniennes aux confins de la ville ardéchoise.

Cela vibre, hurle, palpite […] Une voix contagieuse, incandescente, glissante, tournoyante, heurtée, syncopée.

Alphonse Cugier Liberté Hebdo

Il y a quelque chose d’envoûtant dans cette écriture pleine de riffs.

Marc Ossorguine Fils de lectures

Julien d’Abrigeon brûle son texte avec un souffle fragile, en écrivain brillant, sensible.

Lambert Castellani Sitaudis

La puissance sauvage et musicale de Julien d’Abrigeon….

Alain Nicolas l'Humanité

La forme est éblouissante, et le tout impressionne longtemps.

Entre poésie-catch et prose musclée… Histoires d’écorchés en quête d’oubli, de rachat, de vitesse.

Emmanuel Gédouin Le Tour du nombril

Springsteen en Ardèche. Dix chants qui disent l’envie de fuir.

Isabelle Rüf LeTemps

Pas de doute, c’est un très très beau texte.

Anne Vivier Racines

Pas facile à étiqueter mais si enthousiasmant à lire.

Caroline de Benedetti Fondu au noir

Texte lumineux… écrit au rasoir, lame aiguisée, acier trempé…

Céline Delhier Addict Culture

La plume poétique, fantastiquement belle et rare de Julien d’Abrigeon.

Chronique radio Un exercice littéraire extraordinairement abouti […] Un texte qui m’a énormément séduit, captivé, fasciné. Une véritable expérience à découvrir.

Top 5 2016 Sombre aux abords est un livre que l’on ne peut pas poser avant de s’être pris la dernière page en pleine gueule, après avoir encaissé les autres […] chaque phrase fuse, prend aux tripes et l’écriture de Julien d’Abrigeon roue le corps à coups d’uppercut.

Le texte cavale d’une marge à l’autre, parfois en bloc — comme un roman—, parfois centré, troué, versifié, intenable —comme un être, comme du vivant —, la page qui se voit acculée dans ses limites, le roman dans ses contreforts, la ville dans ses bouts (tous ces rond-points qu’il faut franchir), on pense au slogan de tapin au carré , la revue web anthologique, dont il s’occupe, sous-titrée « la poésie hors du livre », c’est à dire partout, chair os image sons, rire larme, mots du système comme de l’anti-système, et dans ce livre il tient aussi ce pari-là : d’y mettre de sa virulence, de cette extraversion nécessaire de la poésie, d’y faire entrer ce qui n’a de cesse d’en sortir, du livre, sa voix circulant et massive.

Guénaël Boutouillet lecteur, passeur, médiateur

La mélodie d’une langue poétique et furieuse… Ce roman est un rugissement !

Curiosité littéraire. Le mec part en free style prose poétique à partir des chansons de Darkness on The Edge of Town. C’est exigeant, mais puissant, ambitieux, tenu. Pour amateurs de défis perchés !

Laurent Chalumeau, écrivain

Un texte poétique foisonnant, virevoltant, poignant et résolument aventureux dont l’écriture a été très clairement inspirée par la tracklist de Darkness on the Edge of Town de Springsteen.

Cédric Rassat, auteur de BD et lecteur

Un véritable choc dans l’écriture. Un livre de grande qualité !

Lillie Del Sol, lectrice

Lu aujourd’hui. C’est vachement bien.

Librairie Histoire de l'œil, Marseille

Le livre est magnifique, j’ai adoré !

Sophie Quetteville, lectrice et passeuse

En bordure de la vie et des codes mêmes de la littérature, c’est sombre comme un polar, furieux comme une poursuite de bagnole, parfois joliment glauque dans ce qu’il est nécessaire de voir chez ces laissés pour compte. C’est plein d’espoir, de tendresse et d’amours rêvées aussi. Une quinzaine de «nouvelles», qui se répondent, comme les deux faces d’un disque qui tourne à plein régime.

Emmanuel Picaud Librairie Histoire de l'œil, Marseille

J’ai aimé son unité de ton, son rythme, bien sûr, que l’on ressent mieux en écoutant Darkness…, cette alternance de douceur et de violence. Il s’agit d’une écriture qui sait aussi être orale, cela se perçoit et promène dans le texte comme des éclats de voix à l’intérieur de la voix narrative […] Le livre a de la tenue, une forme originale, une genèse intéressante et son abord – c’est le cas de le dire – surprend, ce qui est bon signe.

Chantal Danjou, écrivain et lectrice