C'est là que j'ai vécu

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Lionel Bourg

C'est là que j'ai vécu

Prix Lucien Neuwirth-Ville de Saint-Etienne 2019

Le style de Lionel Bourg est brillant, sec et vibrant, ses passions urbaines et historiques sont aussi des passions littéraires, et comme il sait bien lire, il sait bien écrire. Comme la géographie, le roman ne ment pas.

Philippe Chauché La Cause littéraire

En empruntant son titre à un poème de Baudelaire, C’est là que j’ai vécu n’a d’ambition que de s’inscrire dans un récit où le local affirme sa vocation universelle. Le rapport que l’on entretient avec le lieu de son existence, une ville ici, se nourrit d’attraction comme de répulsion : comment se contenter d’être assigné à une quelconque résidence ?
Lionel Bourg revisite pourtant une cité qui lui colle à la peau, la maudirait-il parfois, amoureusement bien sûr. Presque trente ans après Fragments  d’une ville fantôme, l’univers qu’il arpente désormais s’avère à la fois intime et chargé de présences qui n’ont rien d’anecdotiques. C’est qu’à Saint-Etienne comme ailleurs, même trivial, le réel épouse la plupart des songes.

Cette force, cette énergie, cette fougue qui le portent (en ses longues phrases ondoyantes) et qui embarquent le lecteur dans de stimulantes et toniques traversées.

Jacques Josse Remue.net

Inventer l’endroit où l’on revient, d’où l’on s’élance, où rêve et vit. Dans une prose sinueuse, flâneuse, Lionel Bourg fixe, sans les figer, les contours flottant de son territoire imaginaire.

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Lionel Bourg Lionel Bourg

Lionel Bourg

Lionel Bourg est né le 27 juin 1949 dans la Loire. Il réside à Saint-Etienne. Auteur de nombreux ouvrages (essais, récits, poèmes, journaux et carnets), il a reçu le P...

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Lionel Bourg reste le «for­çat dis­crè­te­ment carac­té­riel, rou­leur sans endu­rance» mais qui tient le coup. Comme son écriture.

Jean-Paul Gavard-Perret lelitteraire.com

Les lieux, les hommes, les mots. De quelles rencontres, de quels mots le lieu est-il l’œuvre ? C’est un peu à cette question que tente de répondre Lionel Bourg avec ce livre sorte de mémoire de canut en bluesman.

C’est là que j’ai vécu brouille les frontières entre passé et présent, dresse une cartographie à vif des émotions, en sondant la mémoire dans sa dimension individuelle et collective.

Saint-Étienne et Lionel Bourg au passé (re)composé Le bonheur du lecteur de Lionel Bourg tient bien sûr à une qualité de prose très à lui, à la fois élaborée et naturelle, et vibrante de sentiments frais, d’esprit solidaire et de rage circonscrite.

Jean-Claude Leroy Mediapart

Cette manière de se placer à hauteur de rues, places et enseignes, piétons et vélos, et de les raconter aussi directement, avec poésie et vie, est une prouesse littéraire. Georges Perec n’aurait pas renié cette chanson pour la ville stéphanoise.

Entretien avec Jean-Claude Duverger Une déambulation intime et personnelle dans les rues de Saint-Etienne qui peut toucher n’importe qui. «J’essaie de forer mon propre labyrinthe à travers la langue… qui me permet d’avancer non seulement dans les mots mais aussi dans le sens. Donc voilà je suis une vieille taupe. Je fouille.»

Livre-promenade dans un Saint-Etienne en perpétuelle transformation, où le regard de Lionel Bourg cherche à lire les lignes effacées du palimpseste urbain. Il est beaucoup question de littérature ici, de passé aussi, au risque d’incarner la nostalgie rétrograde du “c’était mieux avant”. Lionel Bourg assume pleinement cette position ambigüe et il sait qu’il peut faire confiance à la langue, sa langue; c’est d’elle dont il est question tout au fil de cette randonnée à la fois dans des paysages et dans l’érudition géographique et historique d’une ville aimée.

Eric Pessan, écrivain

Un très beau moment d’émotion, d’érudition et de récit de voyage immobile dans cette très romanesque ville de Saint-Etienne. Saint-Etienne n’en est d’ailleurs pas l’unique sujet grâce aux digressions poétiques, littéraires, historiques qui en font un texte digne du meilleur des Claudio Magris par exemple. Il est toujours agréable dans cette rentrée littéraire foisonnante de découvrir de vraies pépites si l’on sait chercher.

François Deydier Nouvelle librairie Baume, Montélimar.

Lire l’étonnant voyageur Lionel Bourg, tant les références culturelles pullulent, c’est une ouverture, a minima.

Jean-Michel Coffin A l'encre violette

Il emprunte les chemins variés de la prose et du vers… C’est là que j’ai vécu révèle un auteur sensible, un style élaboré et naturel, un goût pour la langue française.