Toute seule

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Clotilde Escalle

Toute seule

Roman d’une souffrance emblématique et ordinaire, roman d’une violence nécessaire et d’une beauté fortement paradoxale, Toute seule s’impose dans le choc, l’effroi et la lucidité des chutes annoncées, mais peut-être pas, in fine, inévitables.

« Boum, tombé du ciel ou de son vélomoteur, il lui faudrait un bon gros prince charmant, mais ça n’a pas l’air d’être pour elle. »

C’est l’histoire d’une misère organisée, avec l’art comme alibi. Un couple de l’absurde dans une campagne déserte. Lui, cheminot à la retraite et artiste peintre ; elle, bien plus jeune, prise au piège de ses illusions. Ils occupent une ancienne boucherie. Elle a collé les toiles du vieux contre la vitrine et les vend pour une poignée d’euros. Reste à s’affranchir de cette tragicomédie et faire un pas de côté… pour tenter d’être.

Un portrait fouillé, vif, rude et réaliste […] Toute seule dit le cheminement écorché, âpre et douloureux d’une femme qui essaie de garder la tête hors de l’eau tout en se battant contre ses démons intérieurs […] dans la marge de la marge.

Jacques Josse Remue.net

Un texte extraordinaire, sur la misère, la déchéance d’une femme, la vie des laissés pour compte dans une petite ville de province, un texte âpre, tendu, sans concessions, un texte admirable.

Pierre Jourde L'Obs
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Clotilde Escalle Clotilde Escalle

Clotilde Escalle

Clotilde Escalle est née en 1958 à Fès, et a vécu longtemps au Maroc. Elle est  journaliste pigiste dans le domaine de l’art pour le Tageblatt, l’un de...

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Clothilde Escalle emporte son lecteur dans les douloureuses amours d’un couple paumé, magnifique […] Il faut le dire d’emblée, Toute seule est un livre dérangeant. Ça fait du bien.

Marc Verlynde La Viduité

Si Toute seule est un roman d’une rare noirceur, il y a dans cette noirceur un reste de lumière et plus les pages défilent, plus l’humanité de Françoise transparaît, plus on éprouve de pitié pour cette femme qui se débat dans les affres d’une langue qu’elle ne maîtrise pas. Un très beau roman.

Eric Bonnargent

Les personnages ont l’épaisseur de ceux qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent. Clotilde Escalle a l’art de nous les faire connaître dans leur complexité, avec leurs paradoxes et leur violence, leur amour-haine. Le style, la structure du récit font de Toute seule un roman qui nous concerne intimement, qui requiert notre émotion profonde.

Jean-Pierre Longre Notes et chroniques

En s’attachant à un seul personnage, à son histoire particulière et à son univers en huis clos, Clotilde Escalle évite tous les fantasmes éculés sur la pauvreté. Par contraste, la singularité de cette femme et l’attitude condescendante de personnages anonymes à son égard permettent de mettre en lumière et dénoncer tout le mépris que peut susciter la misère.

Un portrait au rasoir de la misère sociale en France contemporaine […] Clotilde Escalle nous plonge sans tuba dans les basses-fosses de l’âme humaine sur 200 pages d’une noirceur totale, dans lesquelles la vie d’un couple à l’agonie fait écho à celle d’un monde malade.

Warren Bismuth Des livres rances

Clotilde Escalle pose un regard sombre pour ne pas dire vitriolé sur notre société, auscultant ses zones d’ombres avec acuité, n’hésitant pas pour cela à déranger, perturber pour mieux capter la noirceur qui en émane.

Karen Cayrat Pro/P(r)ose

Un texte remarquable qui invite à « faire sauter la clôture du monde » et à entrer dans le vif du sujet libéré de l’hypocrisie d’une littérature séductrice.

Un monde rural en plein délitement, et le récit sans concession d’un couple qui se déchire. Entre regrets, violence sociale et amour indéfectible, un roman coup de poing dont on ne sort pas indemne.

Librairie Compagnie, Paris

Avec une verve corrosive, Clotilde Escalle dresse le portrait à l’eau-forte d’un couple de laissés-pour-compte en rupture avec leur environnement […] Fort et dérangeant.