Grande Ourse

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Romain Verger

Grande Ourse

C’est une fable sur la dévoration […] Une première partie époustouflante, ébouriffante… C’est d’une puissance d’évocation très, très rare.

Pascale Casanova Les Mardis littéraires, France Culture, 8 avril 2008

Venu d’un ailleurs paléolithique et seul parmi les glaces, Arcas est condamné à survivre et retrouver les siens malgré le froid et la faim. Quant à Mâchefer, c’est un modeste employé à la Galerie d’anatomie comparée du Jardin des Plantes. Fasciné par la minéralité des grands corps fossiles dont il a la garde, il ne songe, dans son délire anorexique qu’à épurer le sien à leur ressemblance.
Qu’ont en partage ces deux personnages que 35 000 ans séparent ? Qui sait si nous ne gardons pas la mémoire organique et mimétique des terreurs ancestrales ?

Une puissance imaginative qui nous emporte […] Une prise de risque narrative qui amène à un dénouement totalement imprévu.

Alain Nicolas Les Mardis littéraires, France Culture 8 avril 2008

Un livre déroutant, dérangeant et des plus originaux.

Bénédicte Heim Livres-addict.fr
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Romain Verger Romain Verger

Romain Verger

Né en 1972, Romain Verger est l’auteur de trois romans parus chez Quidam, Zones sensibles, Grande Ourse et Forêts noires et de Fissions (Vampire actif, 2013). Agrégé de lettre...

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Derrière l’ourse qui cajole et absorbe, le sombre et somptueux pouvoir de la métaphore.

Avec la puissance d’un géant, Romain Verger nous conduit aux confins de ses visions intemporelles.

Marianne Loing Sens critique

La faim justifie le païen.

Etrange livre aux puissantes résonances symboliques…

François Monti table-rase.blogspot.fr

Grande Ourse réussit à mettre en parallèle de manière cohérente deux histoires se déroulant à 35 000 ans d’intervalle, deux histoires d’abord ancrées dans leur réalité pour s’achever dans des extases au final similaire, le tout dans une prose imagée, rythmée et parfaitement maîtrisée.

Eric Bonnargent L'Anagnoste

Grande Ourse est le récit de la transformation des formes, des matières, la mise en scène des passages aller et retour entre la réalité et le rêve, entre l’ancestral et le récent, l’exercice de repérage dans le temps et dans l’espace de ce qui traverse si vite le champ mental qu’on n’en perçoit jamais que des traces, odeurs de neige et de décomposition, sensations d’os et de pierres, de chairs enfouisseuses, de pelages, du végétal qui prend racine dans les scissures du cerveau.

Dominique Dussidour remue.net

Entretien avec Anne-Sophie Demonchy…
J’ai lu dans votre biographie que vous aviez publié en 2003 un recueil intitulé Premiers dons de la pierre et inspiré des représentations pariétales de la Grotte Chauvet. D’où vous vient cet intérêt pour la préhistoire ?