Hotel Andromeda

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Gabriel Josipovici

Hotel Andromeda

Très beau livre sur ce qui nous échappe, magnifique méditation sur les vertus de l’art comme art de la médiation, cet Hotel Andromeda nous rappelle avec une belle simplicité toute la force de la littérature. Rendre présent l’absence, multiplier humblement les points de vue sur ce que l’on ne comprend pas, ne voit pas, par l’art, pour toujours creuser l’ambiguïté et exciter notre désir de la découverte. Qu’importe si la boîte est magique ou vide… l’inconnu qu’elle renferme exalte l’imagination.

Michel Ellis L'Espadon

Dans une maison du Nord de Londres, Helena s’attelle à écrire un livre sur l’artiste américain Joseph Cornell tout en s’interrogeant sur sa sœur Alice, qui travaille dans un orphelinat en Tchétchénie. Sa sœur qui la laisse sans nouvelles («Même dans mes rêves, elle ne m’en donne pas») et dont elle est convaincue du mépris quant au confort de sa vie privilégiée, loin des horreurs de la guerre. Survient Ed, un photo-reporter tchèque de retour de Tchétchénie, qui prétend connaître Alice et apporter de ses nouvelles, et qui souhaite être hébergé pour quelques jours.

En tissant des ponts inattendus entre les étranges boîtes-collages de Joseph Cornell et un pays livré à l’atrocité, Hotel Andromeda montre que l’art est une manière de faire face à la catastrophe, qu’elle soit intime ou collective. Et de la «boîte» élaborée par Gabriel Josipovici émerge une vision profonde et lumineuse de ce qu’est la création.

Du livre considéré comme boîte à étoiles. Gabriel Josipovici propose avec Hotel Andromeda une composition fascinante, à la fois méditation sur l’écriture et l’art et portrait de femme subtile et attachant.

Alain Nicolas L'Humanité

L’ambiguïté est la tonalité de Gabriel Josipovici. À une époque où elle est en train de disparaître, c’est la marque de génie de ce grand écrivain.

Steven Sampson En attendant Nadeau
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Gabriel Josipovici Gabriel Josipovici

Gabriel Josipovici

Romancier, dramaturge et critique contemporain britannique, Gabriel Josipovici est né à Nice en 1940 de parents russo-italiens romano-lévantins, qui vécurent les années de guerre comme réfugiés juifs...

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Hotel Andromeda allie une réflexion sur la création artistique à une méditation sur l’impossibilité (la nécessité donc sans cesse reconduite) de témoigner de l’atrocité guerrière. La grande beauté de ce roman, d’une très grande intelligence, est d’offrir plusieurs point de vue sur ce qui nous échappe.

Marc Verlynde La Viduité

Avec son élégance habituelle, Gabriel Josipovici tente une nouvelle fois de mettre le doigt sur ce qui fait la grâce si particulière de l’artiste.

Guillaume Contré Le Matricule des anges

Tout n’est que subtilité et finesse ici, et Gabriel Josipovici un auteur qui invariablement nous éblouit livre après livre.

Une trame romanesque subtile et originale qui permet à l’auteur de belles réflexions incidentes sur l’art, sa fonction, son rapport à la vie et à la personnalité de l’artiste. Brillant, sans pédantisme ni pesanteur.

J’avoue que l’ensemble est assez fascinant […] La réflexion sur la place de l’art et de la culture dans nos vies est souvent centrale, elle n’est pas nouvelle mais c’est la façon dont elle est traitée par cette sorte de mise en abyme qui en fait toute la singularité et la saveur.

Nicole Grundlinger Mots pour mots

Josipovici recombine, avec une légèreté ludique, tous les thèmes philosophiques qui lui sont chers : ceux du sens de la vie et du bonheur, de l’impossible connaissance et de l’incommunicabilité, de la solitude foncière de l’homme …

Emmanuelle Caminade L'or des livres

Érudit, virtuose, flâneur, subtil, brillant, les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de cerner Gabriel Josipovici, écrivain inclassable et profond, inventif et envoûtant, qui occupe une place à part dans la littérature britannique contemporaine.

Vanessa Guignery D-Fiction

Entre les mystérieuses boîtes new-yorkaises de Joseph Cornell et l’horreur toujours oubliée – incarnée ici en Tchétchénie -, conduire avec obstination l’interrogation sur les places que nous pouvons, voulons et devons donner à l’art et à ses mécanismes magico-analytiques.

Comme toujours chez Gabriel Josipovici, c’est brillant, profond, très complexe, sous les allures de conversations, de quelque chose de quotidien […] L’art est-il une fuite ou au contraire une autre approche de réalité, aussi forte que l’action. Questions sans réponse univoque, on ne peut que constater une forme d’évidence de la création, de son besoin et de sa résonance.

5Arabella Babelio

Hotel Andromeda nous appelle à demeurer dans la langue romanesque. Cette langue qui nous permet d’habiter le monde et lui donner la forme de nos désirs et de nos illusions. A travers la figure de Joseph Cornell, ce livre est la carte postale adressée à ce destinataire qu’est la création artistique, source d’émerveillement et de vérité.

Antoine Jarry Cultures sauvages

Très beau texte qui, dans sa brièveté, dit énormément de l’être humain, avec cette sensibilité qu’a Gabriel Josipovici, et ce talent incroyable pour le dialogue.

Nikola Delescluse Paludes

Un livre, avec des dialogues courts qui sonnent juste, sur le pouvoir de l’art, sur le processus d’écriture, l’exil et le refuge dans la création […] C’est également un livre sur la transmission et sur la nécessité d’une écriture au service du récit. Un livre inclassable, fin, subtil et puissant!

Valérie Schopp L'Arbre à mots, Rochefort

Gabriel Josipovici ou l’art de capter l’éclatement de nos vies.

Isabelle Rüf Le Temps

Gabriel Josipovici est l’un de nos plus brillants écrivains —chaque nouveau livre est un événement attendu avec impatience.

Deborah Levy