Gabriel Josipovici
Le Cimetière à Barnes
En souvenir de Bernard Hoepffner, ami cher, traducteur incomparable.
Depuis plusieurs jours, je suis prisonnier de ce roman. Méfiez-vous : il est facile d’y entrer, difficile d’en ressortir. Avec une technique différente de celle de Juan José Saer dans Glose (autre chef-d’œuvre), Gabriel Josipovici piège le lecteur dans une bluffante expérience de relativité narrative : ce qu’on lit se transforme à mesure qu’on le lit. Bernard Hœpffner, qui fut son traducteur, adorait Josipovici, il en parlait tout le temps. Le roman lui est dédié, et d’ailleurs, le personnage principal est lui-même traducteur.
Jean-Hubert Gaillot
éditeur de Nina Allan chez Tristram