Seize petits bijoux à la gloire des femmes, seize petites scènes d’une brièveté parfois extrême et d’une densité identique. Elles sont menées avec un art du récit, de la surprise perpétuelle, de la chute savoureuse, changeant subtilement de ton selon le caractère de l’héroïne, traversées d’éclairs d’humour et de tendresse.
Avec cet art de faire tenir dans un espace réduit une matière immense, voilà pourquoi en Grèce il y a cinq ans, Quelques femmes a tant charmé lectrices et lecteurs.
C’est cela que son écriture, toute en retenue et pourtant dense, transmet avec une limpidité extrême, celle du poète qu’il est, et qu’il reste, jusque dans sa prose.
Dans un style attachant et d’une grande sensualité, Ganas délivre avec ces seize scénettes à la gloire des femmes des pépites de vie, pleines de gaieté et d’une grande tendresse.