Chloé n’a pas de souci. En tout cas, pas vraiment. Même si, bien sûr, elle aborde la trentaine et que la fin du monde approche.
Sauf à endosser des problèmes très généraux, trop génériques – absurdité universelle, incommunicabilité, dérèglements en tout genre –, elle ne s’explique pas son mal de vivre. Alors, quand sa thérapeute lui diagnostique un lourd secret dont elle n’avait pas conscience et qu’elle se persuade que ses parents, des retraités épanouis, lui cachent quelque chose, l’espoir de souffrir pour de bon la galvanise.
Ne reste plus qu’à enclencher la catastrophe.
Une brillante comédie sociale dont la cruauté est tempérée par la finesse des caractères et l’humour […] La virtuosité de l’intrigue impressionne autant que le portrait d’une société qui cherche désespérément des coupables qui traque l’aveu. La tragédie se met en place et réussit à nous surprendre. Chapeau.
La tragicomédie de l’ère du dolorisme. Luc Blanvillain échafaude une mécanique implacable qui se déroule jusqu’à la catastrophe […] 57 brefs chapitres, des scènes enlevées, le plus souvent en dialogues. Les coups de théâtre inventés se catapultent avec les vrais.