La Douceur de la vie

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Paulus Hochgatterer

La Douceur de la vie

Ce passé enfoui, jamais exorcisé, toujours prêt à ressurgir, comme les fantômes de sous la neige des pistes de ski, dans Enfants des morts de Jelinek, dans les récits de Thomas Bernhard et ceux de Peter Handke.

Isabelle Rüf Le Temps

Dans la petite ville autrichienne de Furth, une nuit d’hiver, Sebastien Wilfert, un vieil homme de 86 ans, a le visage broyé, littéralement effacé. Katharina, sa petite-fille qui a découvert le cadavre, se mure alors dans le silence.
Qu’a-t-elle vu ? Pareil meurtre, Ludwig Kovacs, commissaire plutôt nonchalant, n’aime pas ça, d’autant qu’en cette fin d’année les faits divers tordus s’accumulent. Furth « la paisible » cache-t-elle l’horreur au quotidien ? Raffael Horn, un pédo-psychiatre qui doit sortir l’enfant de son enfermement, a au moins une conviction : la vie finit toujours mal….

La Douceur de la vie a valu à Paulus Hochgatterer le Prix du meilleur roman noir de langue allemande en 2007, et le Prix européen de littérature en 2009.

Savant, brillant… ce n’est pas un hasard si l’Autriche a vu naître Freud, dont on sent l’ombre planer […] Autant de raisons de plonger dans ce thriller étonnant dont les solutions sont faussement servies sur un plateau.

Pierre Deshusses Le Monde

C’est un polar sombre venu d’un pays dont les symptômes ne le sont pas moins. L’Autriche d’aujourd’hui.

Léon-Marc Levy La Cause littéraire
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Paulus Hochgatterer Paulus Hochgatterer

Paulus Hochgatterer

Paulus Hochgatterer, né en 1961 à Amstetten/Niederösterreich, est écrivain et psychologue pour enfants à Vienne. Il a été récompensé de plusieurs prix et distinctions, notamment la bourse Elias Canetti d...

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Thriller policier autrichien très réussi, habilement écrit, vertigineux quant à ses implications psychologiques et sociales.

Un portrait saisissant de l’Autriche d’aujourd’hui, conservatrice et si lisse d’apparence, où derrière la quiétude d’un paysage bucolique de carte postale, qui vanterait la douceur de la vie à l’ombre du clocher d’église, une violence sourde rôde, à l’intérieur de chacun, et explose parfois dans les pires horreurs.

Lionel Destremau Le Matricule des anges

La Douceur de la Vie est l’archétype de ces romans que l’on aime.

Paulus Hochgatterer dans les ténèbres de l’Autriche : un récit hypnotique.

Vanessa Postec Les Influences

Un portrait amer d’une Autriche épuisée et paranoïaque qui n’en finit plus de s’éprouver […] Un roman polyphonique, ultra contemporain et témoin de son époque.

Ce livre est bien plus qu’un roman noir.

Jacques Josse remue.net

Un portrait en profondeur et sans concession de la société autrichienne.

Une mécanique retorse et troublante projetant sur notre rétine dilatée d’effrayants personnages voisins de l’abîme infernal.

La douceur de la vie : un roman intelligent et aux choix d’écriture efficaces.

Autriche, on triche !

Laurent Greusard K-libre

Quand un psychiatre choisit d’écrire un récit policier, on peut s’attendre à ce qu’il donne au genre une tournure particulière. Paulus Hochgatterer, qui a d’autres romans à son actif, ne déçoit pas l’attente.

René Fugler Les Dernières nouvelles d'Alsace

Un livre rugueux, malaisant, mais d’une intelligence et d’une originalité confondantes.

Eric Pokespagne Sens critique

On savait depuis Thomas Bernhard que les écrivains autrichiens ne sont pas tendres avec leur pays. On ne peut que le confirmer avec la publication de ce roman noir intitulé ironiquement La Douceur de la vie. Car à la lumière de ce livre organisé «façon puzzle ?» comme aurait pu dire Bernard Blier, c’est bien d’une société en décomposition dont il est question.

Bruno Testa L'Union de Reims

Disons-le comme ça : ces dernières années, il y a eu en Allemagne, en Autriche et en Suisse quelques excellents polars. Dans ce cercle distingué, La Douceur de la vie de Paulus Hochgatterer est l’un des meilleurs : magnifiquement construit, génialement raconté, parfaitement mis en scène. Brillant.

Deutsche Welle (Allemagne)

Le panorama impressionnant à faire frémir d’une province mondialisée, une étude sociale pénétrante de notre époque désespérément opulente, ici dans l’Autriche profonde, et partout où se mêlent inextricablement l’abondance et l’abandon.

Neue Zürcher Zeitung

Ce qui intéresse Hochgatterer dans ce livre, comme dans ses précédents récits et romans, n’est rien de moins que la précarité de l’animal humain, la fragile construction que nous avons pris l’habitude de considérer comme notre moi.

Tagesanzeiger (Autriche)

Hochgatterer écrit en phrases dépouillées et extrêmement expressives, dont l’essentiel réside entre les lignes. Il démontre sa maîtrise en cela que, chez lui, le mécanisme ne grince jamais, la tension de l’inquiétant monte sans rupture de chapitre en chapitre.

Literarische Welt (Autriche)

Dans ce livre, rien n’est superflu. Chaque phrase porte. Chaque personnage est vivant. Ce qui laisse une impression durable, c’est l’atmosphère de peur qui hante une petite ville et qui a à voir non seulement avec des actes de violence mais aussi avec la compréhension de la finitude fondamentale de l’existence.

ORF (Autriche)

Quand Paulus Hochgatterer nous offre le Mal enrobé dans du sucre comme des chocolats empoisonnés, on lui succombe immédiatement.

Frankfurter Allgemeine Zeitung

Avec une grande sûreté de style, Hochgatterer crée, par de subtils recoupements et liaisons au travers des perspectives de sept personnages, tout un monde en arrière-plan.

Standard (Autriche)