« Je suis de ces personnes que l’on catégorise parce qu’on les craint. »
Ex-tireur d’élite qui a renoncé à tuer, Joan n’a plus pour compagnons qu’un chat, un libraire et un vagabond et fait l’apprentissage du métier de jeune père veuf auprès de Laoline, sa toute petite fille. Désormais gardien des Lacs d’Aurinvia, un espace protégé et mystérieux, il apprend à être en symbiose avec une biosphère de plus en plus menacée. Une série d’événements le conduisent à entamer clandestinement un combat inédit où la nature mène la danse.
Cinquième roman de Jérôme Lafargue, Le temps est à l’orage navigue dans un monde où la violence colle à la peau sans que l’amour et l’amitié soient négligés. Fidèle au pouvoir de l’imaginaire, il prend aussi à bras-le-corps quelques-unes de nos incertitudes, climatiques comme politiques.
Plonger dans Le temps est à l’orage c’est s’abandonner au plaisir des sens. Celui qui donne l’impression d’appartenir à un tout, de faire corps avec les éléments […] C’est faire face aux questions qui nous hantent, sentir la violence du monde et se voir offrir une parenthèse merveilleuse, comme une invitation à regarder et à réfléchir. J’ai adoré la balade. Je me suis complètement laissé happer par la force du conteur habile à créer un univers presque intemporel et pourtant si habité.
«Je pense que Jérôme Lafargue est devenu un écrivain majeur parmi les écrivains contemporains français mais pas assez connu […] Ce qui m’a plu c’est cette finesse qui se développe d’ouvrage en ouvrage, avec cette position de plus en plus tenue, qui est celle d’un défenseur de la nature.»