L’enfance irrigue ces douze courtes nouvelles, qui communiquent entre elles par d’infimes détails : l’arrière-plan des paysages du nord de la Grèce, la rudesse de la nature et des hommes.Tout est dans l’économie absolue de l’écriture, blanche, portée à son point d’incandescence. L’air de rien, Yànnis Palavos suggère un passé, une douleur, un traumatisme, la tendresse comme la violence entre les êtres humains. Il écrit comme on trace une épure.
Constamment, on est porté et emporté par cette écriture, cette douceur, cette attention aux petits détails. Cette écriture blanche qui par sa capacité à en dire le moins possible ne fait que renforcer l’intensité de ce qui n’a été qu’effleurer.
La Grèce en apogée pastorale, dans une langue poétique. L’enfance en fil rouge, un chemin dont on se s’écarte pas un seul instant. Ici, respire la vie […] Un sentiment vif de lire l’universel.