Jane a 21 ans. Hyperconnectée, elle vit au présent entre jobs d’hôtesse et menus larcins, boîtes et soirées branchées, ses amants d’une nuit et ses deux colocataires. Rien n’existe que par sa volonté; ses actes tracent les contours du monde.
Un soir, le hasard la jette malgré elle sur les traces de son père, qu’elle n’a jamais connu. Est-il cette pop star dont on a perdu la trace ? Ce guitariste punk passé à côté de sa vie ? Ou ce solitaire retiré de la compagnie des hommes ?
Jane se prend au jeu des vérités parfois contradictoires tandis que son environnement se détraque. La violence du réel, son humanité aussi, s’engouffrent dans les brèches à mesure qu’elle perd le contrôle.
Après le succès du Livre que je ne voulais pas écrire, Erwan Larher revient, avec ce septième roman, à la pure fiction. Un texte up tempo, énergique et moderne, entre intime et sociétal.
Un roman galvanisé par la dynamique de [la langue] de sa jeune héroïne toujours en mouvement : une langue haute en couleurs qui mêle verlan et anglicismes, acronymes et abréviations ou langage informatique… Une langue qui pulse, moderne et vivante, imprévisible car en invention permanente.
[Erwan Larher] surtout fonde une langue qu’il offre à sa Jane, une langue d’une modernité qui n’est jamais singée mais qui, au contraire, révèle des trésors pour la littérature. Littérature qu’Erwan Larher vivifie, comme il revigore ceux qui le lisent.