C’est un coup de cœur mais plus encore un coup de foudre. […] La magie de ce texte âpre réside précisément dans l’art de creuser des échappées dans le réel, de s’extraire de la noirceur par le lyrisme, de rendre fascinante la lutte avec l’absolu, présente dans chaque combat ordinaire.

On attendait avec une certaine impatience Le Salut viendra de la mer de Chrìstos Ikonòmou, déjà remarqué en 2016 pour Ça va aller, tu vas voir. La violence de ce précédent ouvrage s’est transmise intacte à ces nouvelles. L’auteur y confirme une maîtrise ancrée dans la tradition. Rédigés en temps de crise sans que celle-ci en soit exactement l’objet, ces récits offrent des méditations angoissées sur la possibilité de l’humanité lorsque tout s’effondre.

Le solide désespoir de l’émigration intérieure grecque, et toute une terrifiante nouvelle mythologie contemporaine.

Chrìstos Ikonòmou met en mots la rage des Grecs […] La langue est toujours aussi verte, efficace, frappante, rythmée et répétitive (remarquablement rendue par Michel Volkovitch), mais la tonalité est plus solennelle, presque prophétique, chargée de nuées d’apocalypse.

Entretien. Christos Ikonomou raconte le coût humain de la crise.

Génération perdue. Sous la plume caustique de Christos Ikonomou, la guerre civile larvée menace.

Une île dans la tempête. Les nouveaux damnés de la terre, chantés par Chrìstos Ikonòmou.

Quand la littérature ne laisse aucune chance au réel de s’en sortir indemne, il faut la lire d’urgence.

Une écriture addictive, répétitive, qui vous hante encore une fois le livre terminé.

Une prose rude, râpeuse, éruptive qui ne faiblit jamais, qui touche parfois à l’incantation et qui parvient à maintenir tout au long du livre un souffle impressionnant.

Littérature mineure, au sens deleuzien du terme, les textes de Christos Ikonomou creusent dans la langue un second souffle.

Sur une île fictive de la mer Egée, Christos Ikonòmou imagine une communauté déchirée […] La prose pleine d’oralité de Christos Ikonòmou a des accents de prière incantatoire. Elle module, par la voix de ces personnages de parabole biblique, le mélange d’impuissance et de sursaut de résistance, de résignation et de besoin d’espérance qui les habitent.

Quatre évangiles de l’Apocalypse […] Sans aucun doute un livre novateur, original, puissant et très travaillé.

L’enfer [de la crise économique], Christos Ikonomou le raconte d’une langue inspirée, torrentielle et inventive, presque célinienne…

On referme ce livre avec l’impression d’avoir pris quelques baffes, de celles que l’on vous assène lorsque l’on cherche à vous faire reprendre conscience. Des fois, ça fait du bien.

La langue est lyrique, rude, brute, poétique souvent, un souffle emportant le lecteur.

Christos Ikonòmou s’interroge sur la difficulté, dans une société instable, gangrenée par la haine et par la peur, à conserver son humanité.

Un conte philosophique perturbant qui crie, qui hurle, qui bouscule, qui assène et contraint chaque lecteur à se regarder dans le miroir…

La langue d’Ikonòmou est variée, profonde, drôle parfois, musicale et poétique surtout.

Les personnages d’Ikonòmou, pris au piège d’un environnement post-kafkaïen, agissent comme des figures tragiques dans une tragédie contemporaine.

Sans perdre sa densité d’écriture, Le salut viendra de la mer transmet superbement son atmosphère claustrophobique.

Ikonòmou a saisi de façon impressionnante toutes les facettes de la société grecque, les contradictions, les tensions, les injustices, le désespoir et les rêves, et parvient à les fondre dans une prose convaincante et stimulante.

Le nouveau livre d’Ikonòmou nous rappelle des situations et des comportements que la réalité a confirmés de la façon la plus tragique : la condamnation de ceux qui sont différents, la persécution acharnée de toute personne qui n’est pas des nôtres.

Ikonòmou « réécrit » hardiment les stéréotypes de la Grèce contemporaine : l’antiquité, le christianisme et l’Occident… À l’éternelle question d’Hamlet, il répond ainsi : « Dans ce pays, la grande question n’est pas d’être ou ne pas être en vie, mais de savoir comment l’être. » Et il conclut : « Nous sommes meilleurs que ce que nous sommes devenus. »