« J’écris de la prison qu’est mon corps et de la cellule où on l’a enfermé. J’écris d’un pays geôlier et d’une époque à camisole exigeant des femmes qu’elles engendrent et punissant celles qui y faillissent. J’écris pour que nous nous souvenions qu’il n’en a pas toujours été ainsi.»
Dans le monde de la narratrice, la liberté des femmes à disposer de leur corps n’existe plus, l’interruption volontaire de grossesse est considérée comme un homicide aggravé, avortement et fausse couche confondus.
Histoire de femmes en insurrection, de solidarités obstinées, de luttes anciennes à recommencer, MURmur raconte la régression et la répression de ce droit élémentaire, mais aussi le courage d’y résister et la détermination à se révolter.
Atypique aussi explosif qu’empathique d’une inventivité formelle et stylistique percutante […] Ce roman d’une grande qualité littéraire est de plus une célébration, une exaltation du pouvoir des mots à «ébruiter» le murmure des résistances clandestines et à dynamiter les murs qui enferment.
Sacrée expérience que cette lecture coup de poing qui m’a littéralement retourné […] Écrit dans un style qui détone, fait de phrases courtes et incisives, dans une langue poétique, MURmur est un bijou de militantisme, de féminisme et d’humanisme. Grosse grosse claque pour ma part pour ce titre qui mérite d’être lu, discuté et transmis au plus grand nombre.