L'Antre

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Brian Evenson

L'Antre

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe

Brian Evenson nous plonge dans un cauchemar intérieur et philosophique, minimaliste, sans les reliefs familiers de notre monde et pourtant incroyablement tangible, cruel et dénué d’émotions. Vertigineux et inoubliable.

Frédérique Roussel Libération

L’antre, un lieu sous terre où il se réveille. Dehors, l’air est irrespirable. Pourtant, il va devoir sortir. Sa survie semble être à ce prix. Mais qui est-il ? Est-il aussi seul qu’il le pense ? Et d’où lui viennent les souvenirs qui le hantent ? Le terminal qu’il interroge possède peut-être quelques-unes des réponses aux questions qu’il se pose. Mais le terminal a aussi une question à lui poser : qu’entend-il par ce mot de personne ?
Avec L’Antre, Brian Evenson plonge son lecteur dans une fable post-apocalyptique où, au-delà de la survie de l’humain, c’est la définition même de l’humanité qui est en jeu.

Digne héritier du Terrier de Kafka fusionné au Dépeupleur de Beckett, L’Antre place un scalpel sur la peau de l’existence et la perfore à la force de son geste analytique d’où sourd une angoisse primordiale. Dans un avenir incertain, lorsque le dernier bipède debout bute contre sa propre intériorité, que son existence se mêle à ceux qui l’ont précédé, l’écriture prend l’allure d’un chemin de croix vers le néant.
Superbe !!!!!!!!!!!!!!!

Andreas Lemaire Librairie Myriagone, Angers

Humains, machines, fantômes, leur nom est personne. La parution simultanée de deux romans de Brian Evenson permet de prendre la mesure de la cohérence de l’univers d’un des auteurs les plus créatifs de la littérature américaine. Evenson propose deux quasi-doubles qui hésitent sur leur nature, leurs sensations, leurs connaissances, leurs souvenirs.

Alain Nicolas L'Humanité
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Brian Evenson Brian Evenson

Brian Evenson

Brian Evenson est un auteur américain prolifique, qui jouit aux États-Unis d’une vraie renommée auprès des divers acteurs de l’édition américaine. Il n̵...

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Entretien avec Brian Evenson Il y a une certaine abstraction dans ce que je fais, ou disons une qualité philosophique qui, pour une raison quelconque, ne peut pas être considérée comme américaine par nature.

Valentine Costantini Actualitte.com

Particulièrement à l’aise dans la peinture d’un monde désolé, tout comme dans la construction d’un suspense efficace, Brian Evenson bifurque habilement vers la fable philosophique à mi-parcours. Mais les questions, chez l’auteur d’Immobilité (autre roman de SF qui paraît ce mois-ci chez Rivages), ne sont pas destinées à recevoir de réponse.

Didier Jacob L'Obs

L’Antre, du haut de sa centaine de pages à peine, interroge, fascine et, oui, dérange, bouscule […] Sa lecture est une expérience aussi fascinante qu’inconfortable et, en ce qui me concerne, donne envie d’aller explorer les autres romans d’Evenson. Quête d’identité en même temps que spéculation sur un avenir possible de l’humain, L’Antre s’impose comme un texte incontournable en ce début d’année pour peu que l’on aime se sentir bousculé.

Yann Leray Alpha Bureau, Monistrol-sur-Loire

Minimaliste et brillant, L’Antre est un voyage intérieur où tout tombe en ruines et où les voix se multiplient pour briser ce qui nous semble acquis et évident. Brian Evenson construit un récit science-fictif flirtant avec l’absurde et qui nous ramène pourtant à la fragilité de notre être. Fascinant.

Nicolas Winter Just a word

Un joyau brut indispensable, qu’il vous reviendra de tailler à la mesure de votre propre territoire mental. Entre cauchemar dystopique, phénoménologie de la quête identitaire et traquenard philosophique, la prose impeccable de Brian Evenson vous hantera longtemps.

Victor Montag Le Fictionaute

En tirant tout le parti possible de cette concision minimaliste qu’il affectionne, Brian Evenson nous offre ici un extraordinaire questionnement en situation extrême sur l’identité individuelle et collective, sur le lien entre ce que nous sommes (ou pensons être) et ce que nous lisons et écrivons. Littérature intimement politique, questionnant encore et toujours davantage ce que peut nous faire le langage, L’Antre a tout d’un chef d’œuvre de paradoxe en action.

L’Antre retrouve la part fondamentale de la littérature d’anticipation : que demeurera-t-il de nos façons de réfléchir, de nos ontologies dans un avenir catastrophique. Brian Evenson séduit par la sècheresse de son style, la grande tension de sa prose et l’évidence avec laquelle il ne cesse de poser cette question : et si notre humanité ne tenait qu’à l’illusion de transmettre, au bord, du gouffre, quelque chose de ce que l’on prend pour notre personnalité.

Marc Verlynde La Viduité

J’ai retrouvé tout ce qui me séduit dans l’œuvre de Brian Evenson, dont la puissance réside à mon sens dans son écriture impeccable et sa capacité à faire naître en nous un sentiment d’étrangeté un peu dérangeante, en quelques lignes seulement. L’auteur y aborde plusieurs thèmes forts (notamment la nature de l’humanité, le langage, la menace de l’extinction imminente, la mémoire, la solitude et l’identité) et nous plonge dans un univers hypnotique où toutes nos certitudes s’effondrent les unes après les autres. J’en suis sorti secoué.

Vincent Ladoucette Ombres Blanches, Toulouse

Brian Evenson est de retour, et c’est une excellente nouvelle. Quidam et Rivages tiennent très certainement deux titres majeurs de ce début d’année, deux textes intelligents, prenants et passionnants, qui ont bien plus à offrir qu’une simple variation autour de la thématique du « post-apocalypse ».

L’Antre est un récit fort à l’écriture subtile, doté d’une puissance d’évocation rare tout en gardant le flou aussi bien sur les personnages que sur les décors. Evenson fait surgir des images fortes dans l’esprit du lecteur avec un texte remarquable de bout en bout où aucun mot n’est en trop.

René-Marc Dolhen Noosfere

L’Antre va loin dans le questionnement sur l’humanité et ce qu’elle est, ou peut être, fondamentalement. En usant de la première personne, Brian Evenson impose aux lecteurs de partager les remous de X, sa peur de ne pas pouvoir accomplir sa mission : se dupliquer […] La vision d’un auteur décidément à part, un peu barré et surtout génial.

Que vous aimiez ou non la science-fiction, si tant est que vous appréciez les expériences littéraires singulières, pour ne pas dire aliénantes, L’Antre est pour vous. Aussi court soit-il, ce livre n’est ni expéditif, ni incomplet. Il est intelligemment dosé et tient le lecteur en haleine.

Brother Jo Nyctalopes

Avec L’Antre de Brian Evenson, on se retrouve face à un véritable OLNI (Objet Livresque Non Identifié). Prenant la forme d’une novella SF de 110 pages, le récit est tour à tour énigmatique, hypnotique et métaphysique. Une expérience hors norme qui se mérite, interroge et finit par éblouir.

Avec L’Antre, Brian Evenson poursuit le questionnement initié dans Immobilité sur la nature humaine et la définition que l’on peut donner d’une personne (voire de la vie sentiente) en dehors de la biologie et de la capacité à se définir soi-même. L’Antre est un texte moins sombre que ne l’est Immobilité, mais on y retrouve la plume précise et féroce de l’auteur.

L’écriture précise, claire et sobre contribue à ancrer ce texte dans l’esprit du lecteur quitte à le hanter longtemps […] Un texte certes étrange mais finalement terriblement marquant.

Nicole Grundlinger Mots pour mots

Un roman étonnant, étrange et envoûtant dont l’intérêt n’est pas le final mais le chemin qui y mène […] Un récit de toute beauté qui donne envie de découvrir d’autres textes de l’auteur.

Dans une forme courte, ce récit post-apocalyptique prend des airs d’allégorie de la caverne où la sortie de l’antre nous mène aux confins de la folie, là où les questionnements ontologiques donnent le vertige, là où l’humain devient obsolète et évanescent. Inquiétant et formidablement bien mené.

Gersende L’Esperluète, Chartres

J’ai dévoré L’Antre, texte d’une efficacité redoutable qui fait nous poser les questions primordiales sur l’avenir de notre espèce au moment où tous les champs du possible s’ouvrent, les meilleurs comme les pires. Un texte salutaire à mettre entre toutes les mains !

Laurent Librairie du Délit, Paris

Le texte multiplie les fausses pistes, entretient le flou, joue sur l’ambiguïté, sans jamais apporter de réponse […] Étrange, fascinant, froid, et pourtant brillant, c’est à un voyage intellectuel insolite que nous convie Brian Evenson.

Sylvie Gagnère La Grande Parade

Dans un style précis comme un laser, Evenson introduit monde et situation en quelques mots, quelques lignes de dialogue […]  Il questionne son personnage comme son lecteur. C’est très finement fait.

J’ai pris une très grande claque. On pense à beaucoup de choses, de 2001 au Désert des Tartares… Moebius en aurait fait une adaptation incroyable (le logo dudit homme entre en résonance parfaite avec la couverture, dingue !)

Gwendoline Librairie-café Tram, Paris

Ce livre m’a fait grande impression […] Brian Evenson ouvre un antre où les questions sont essentielles, terrifiantes, vivaces, existentielles, perspicaces, dérangeantes, vertigineuses, avant-gardistes…. Stupéfiant! À découvrir absolument !

Court et très étrange roman, nous laissant à la dernière page la tête à l’envers et l’estomac en vrac. Un diable de livre, diamant fin et ciselé qui nous jette pourtant tout droit dans le plus épais des brouillards.

Julien La Fleur qui pousse, Dijon

La traduction de Stéphane Vanderhaegue, précise et élégante, accompagne et harmonise le talent de conteur de Brian Evenson, son art du suspense et de la manipulation. Extraordinaire.

T.R. et C.B. Les notes

Un texte percutant, un conte noir et fascinant, qui pose, mine de rien, des questions existentielles.

Jacques Josse remue.net

Un récit ténu et crépusculaire. Un travail d’orfèvre, noir comme je les aime, un texte tout en plongée avec pourtant une interrogation métaphysique qui pousse le regard vers le haut de la trappe…

Typhaine Payot Genève

Un texte qui sort des sentiers arpentés par Brian Evenson, mais qui nous offre une plongée magistrale dans un univers étrange que l’on aurait plaisir à explorer encore un peu plus.

Boris de Blic Gibert Joseph Carré de Soie, Vaulx-en-Velin

On rit parfois, on se questionne beaucoup aussi en lisant Brian Evenson, auteur d’une œuvre aussi acérée et tourmentée sur la question de la survie même du genre humain.

Vincent Edin Usbek & Rica

Je vais devoir arrêter de dire que je n’aime pas les récits post-apocalyptique car quand ils sont écrits avec la finesse, la justesse et l’immersion de Brian Evenson, je suis fan !

Un récit dystopique et tendu qui réussit avec brio à poser une ambiance pesante et mystérieuse […] Ce récit déploie une atmosphère d’étrangeté renforcée par une ambiguïté constante. Qui est cette voix qui nous parle ? Quel est ce lieu ? A quel point prenons-nous pour acquis des mots qui prennent une toute autre signification dans ce contexte extrême ?

Le Merle moqueur, Paris

La situation très mystérieuse dans laquelle se trouve l’humanité et le fait d’être dans la tête d’un narrateur non fiable (malgré lui) apporte un flou assez fascinant à la lecture […] A travers X et Horak, la vraie question qui se pose est : qu’est-ce qu’un humain ? Est-ce la même chose qu’être une personne ? Si les réponses à ces questions vous paraissent évidentes, il est possible que la lecture de L’Antre vienne bouleverser vos certitudes.

Sur la table des coups de cœur, il y a déjà une place réservée entre Dick et Kafka pour L’Antre.

Olivier Lhostis L'Esperluète, Chartres

Superbe texte, totalement intrigant, schizophrénique… dense et parfaitement adapté à sa longueur.

Olivier Le Livre et La Tortue, Issy-les-Moulineaux

Rares sont les textes qui soulèvent autant de questions pertinentes en si peu de pages.

Un petit chef-d’œuvre minimaliste de littérature post-apocalyptique, profond et dérangeant.

Pierre Librairie Durance, Nantes

Un récit sombre et peu optimiste finalement sur notre avenir, mais passionnant à découvrir.

Dans ce récit ambigu et sombre, le lecteur doit faire la part des choses entre « vérités » du narrateur et latéralité objective. La voix qui nous parle est-elle humaine ? Le lieu où nous sommes est-il la Terre ? Gare aux illusions ! Brian Evenson est un maître !

Simon Le Merle moqueur, Paris

J’ai adoré. J’ai trouvé ça ingénieux ! Et très accessible, tout en adoptant les purs codes de la sf.

Roxane La 25e heure, Paris

Un huis-clos post-apocalyptique qui permet de réfléchir brillamment aux concepts d’humanité et d’identité !

Millepages, Vincennes

Aussi court que passionnant, profond et déstabilisant.

Un texte fort, très étrange […] Un peu à la manière de Stanislas Lem.

Mélanie Le Livre écarlate, Paris

L’Antre m’a beaucoup plu. J’aime ce genre de SF intimiste.

Christophe Gilquin L'Atelier 20, Paris

Qu’est-ce qu’un humain ? Qu’est-ce qu’une personne ? L’Antre explore ces questions de manière extrêmement originale. C’est le genre de texte à même de vous faire réexaminer vos plus vieilles certitudes. Profond et dérangeant, dans le meilleur sens.

Charles Yu

Une époustouflante quête d’identité, emplie de mystère et narrée avec tout le savoir-faire d’un maître. Personne n’explore les paysages intérieurs comme le fait Brian Evenson.

Jeff VanderMeer

L’Antre nous ramène au vrai potentiel du genre, posant des questions existentielles et traitant d’elles d’une manière fascinante et troublante.

Angel City Review

Au cœur de L’Antre, il y a l’idée saisissante de la lente extinction potentielle de la vie.

Publishers Weekly

Un conte d’humour noir, débordant de suspense.

The New York Times Book Review

Captivant et engageant du début à la fin. À lire absolument.

Science Fiction Addicts