Le corps de la langue

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Julien Bosc

Le corps de la langue

Un étonnant chant poétique tournant autour de l’absence, ciselé dans une langue nerveuse, tendue comme un spasme.

Véronique Bergen Artpress

Un homme — voix amputée du poème — ne sait comment dire les mots les plus simples. Jusqu’à tout tenter, en se soumettant à une femme dont il a voulu qu’elle ait toute autorité, de chair et d’amour, afin de lui délier la langue ; pour peu qu’elle vienne du corps — où elle ne saurait mentir.

Préface de Bernard Noël.

Les pages du Corps de la langue sont frappées au coin d’une nécessité qui rend précieux ce petit livre.

La Revue littéraire Mathias Kusnierz

«Le Corps de la langue»… et ma peur de la poésie.

Alix Geysels Emplumeor
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Julien Bosc Julien Bosc

Julien Bosc

Julien Bosc est né en 1964. Après avoir été auteur et metteur en scène de théâtre, il s’installe en 1989 dans le sud de la Creuse — qui devient...

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Les jeux de l’amour et de la langue… Suggestif, surréaliste, énigmatique.

Joute amoureuse.

Pierre Maury Le Soir

Comme chez Pierre Guyotat, c’est la langue qui compose la forme la plus pure d’une humanité, c’est par elle que tient la Vie.
Julien Bosc fait de cet homme et de cette femme un Monde qui ne tient plus sans la charge des mots.

Pouvoir de l’écriture de mêler ce qui communément se cloisonne.

Un livre étonnant par sa construction, l’idée de faire surgir une voix qui se serait éteinte, cette voix des plus primitives.

On croit assister à une cérémonie sensuelle allant ainsi d’un bord à l’autre de la peau et du mot.

Bernard Noël

Ce qui n’étonne pas quand on lit ce texte à deux voix, celle de l’homme ou plutôt du récitant qui parle à la troisième personne de l’homme qui ne parle pas ; la voix passive. Et, en italiques, celle de la femme : la voix active. Les rapports sont plutôt maso.
«… elle adore / être battue». Et contraint par l’argent «il l’avait payée pour». L’histoire se joue là entre le physique et le verbal. L’une qui joue de son corps vers le plaisir, fût-il violent ou douloureux, l’autre qui, soumis, subit dans le silence et le mutisme. La langue d’un côté qui déclenche la volupté et de l’autre qui porte le sens et, bifide, les deux se joignent entre chair et mot. Très belle préface de Bernard Noël qui écrit justement : lire ici est moins un flux qu’une succession de sauts, de secousses et qui parle en conclusion de cet espace de la perception dont la dimension pensive a été perdue.

Jacques Morin Décharge, n° 172