Bleu éperdument

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Kate Braverman

Bleu éperdument

L’écriture de Kate Braverman est un majeur dressé aux ateliers de creative writing et aux responsables des ventes pour qui un livre n’est qu’un objet et pas une promesse en flammes.

Elles sont le plus souvent seules, fragiles, à bout de nerfs ou sous influence et, à la quarantaine, mélancoliques voire désespérées. De Beverly Hills aux appartements anonymes de quartiers déclassés, parfois filles-mères, elles fréquentent les Alcooliques Anonymes, se confrontent à l’irréparable ou attirent des hommes qu’elles auraient mieux fait d’éviter.

En une langue sensuelle et luxuriante, Bleu éperdument raconte l’abîme intérieur de quelques femmes de Los Angeles à l’approche d’un millénaire « dépourvu d’illusions ».

Lisez Kate Braverman et entrez dans le bleu, le vrai, celui du ciel hurlé, de la dépendance à la vie…

Et si la femme était une réaction de combustion vive, produisant de la chaleur et émettant de la lumière. Et si la femme était à l’origine de la production du feu ? Quelle alors en serait sa couleur ? Bleu, répond Kate Braverman — éperdument.

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Kate Braverman Kate Braverman

Kate Braverman

Kate Braverman est née à Los Angeles. Militante politique active dans les années 60 à Berkeley, elle a commencé à écrire et publier au cours des années 70. Elle est membre d...

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KATE BRAVERMAN CRACHE SA VÉRITÉ EN INTERVIEW
Mieux vaut sombrer qu’étouffer. Souffrir que se résigner. Vaciller dans la cruauté plutôt que se fixer dans la démission. Etre une femme du vertige plutôt qu’une épouse de la stabilité. S’extraire, en somme, de la génération qui a peur d’avoir mal.

Blandine Rinkel Gonzaï

Ces vies de femmes au bord de la folie sont un morceau de ciel d’orage, de ce bleu électrique éclaté, indomptable, terrifiant et hypnotisant. Il ne faut pas rater Kate Braverman !

Bleu éperdument a cet attrait étrange des narcotiques, qui fait que le soulagement que l’on éprouve en atteignant la fin du livre se transforme très vite en une irrésistible envie d’y replonger.

Bleu éperdument ressemble étrangement aux livres de Raymond Carver — en mieux.

Vincent Ladoucette Addict-Culture

Onze belles nouvelles, très dures et très tendres, de Los Angeles et de la chute, du sursaut vital et de la poésie.

Un lyrisme retenu qui amène le lecteur au centre d’un univers à la dureté palpable et lumineuse, sans le moindre pathos.

Jacques Josse remue.net

Les nouvelles de Kate Braverman sont d’une extrême luminosité. Le bleu intense, translucide, sombre, glacé, brûlant, imprègne le texte et modifie le regard du lecteur sur le monde. Un monde désenchanté mais éperdument attachant.

Alexandra Romaniw Librairie L'Atelier, 75020 Paris

Soleil toxique.

Alexandre Fillon Livres-Hebdo

Ça bécave grave !

Anna de Sandre Biffures chroniques

La découverte d’une voix envoûtante.

Bleu éperdument est une claque, puissante et vicelarde, qui fait mal pendant un bon moment.

En une dizaine de nouvelles, Kate Braverman dresse le portrait de femmes aussi belles que désespérées dans un décor où Hawaï – son bleu, son vert – demeure un lieu de profonde solitude. Un ouvrage merveilleux, d’une poésie splendide, directe et ineffaçable. A découvrir d’urgence !

La flore tropicale tapageuse de Los Angeles n’a jamais produit un fruit aussi délicieusement vénéneux.

The New York Times Book Review