à paraître
Mascarade

Lire un
extrait
Robert Coover

Mascarade

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Stéphane Vanderhaeghe

Notre principal sorcier littéraire, notre rire dans le noir.

T.C. Boyle

Un penthouse tout en haut d’un gratte-ciel de Manhattan. S’y tiennent d’étranges festivités mais à quoi, ou à qui, tous ces convives piochés au hasard d’une Amérique aussi arrogante que ridicule, livrée à ses caprices et désirs les plus débridés, à ses lubies de grandeur et de pouvoir, de luxe et de stupre, doivent-ils l’honneur d’avoir été invités ?
Œuvre iconoclaste, Mascarade concentre toute la verve comique et grinçante de Robert Coover en un texte carnavalesque et rabelaisien qui, dans le sillage de L’escroc à la confiance d’Herman Melville, cité en exergue, interroge la vanité humaine.
Magistralement construit de manière virale, le récit à une première personne changeante mêle expérimentation formelle et satire sociale. L’occasion pour Coover, dans ce roman testamentaire, d’interroger l’écriture et toute pratique artistique authentique face à la voracité de la mort et à l’insignifiance de l’existence.

Coover s’adonne à son art avec une énergie linguistique presque alarmante, éclabousse la page d’un vocabulaire quasi burgessien, et un amour féroce pour le comique et le grotesque.

Salman Rushdie

Ses inlassables expérimentations, combinées à son humour espiègle et souvent grivois, en ont fait un héros pour toutes celles et ceux qui étouffent sous le mièvre fatras des romances pseudo-littéraires qui dominent la fiction contemporaine.

Hari Kunzru
Acheter ce livre Lire un extrait Partager
Robert Coover Robert Coover

Robert Coover

Célébré par des auteurs comme Don DeLillo, Salman Rushdie, Paul Auster, ou encore Joyce Carol Oates, Robert Coover (1932-2024) est sans conteste l’une des grandes figur...

Lire plus

Mascarade est un grand livre, puissant, drôle, féroce, difficile, son lecteur ne cesse de s’y cogner et c’est tant mieux. Robert Coover avait 91 ans lorsque ce livre est paru aux Etats-Unis, il déborde d’une liberté créatrice juvénile hallucinante.

Eric Pessan, écrivain