A tous les airs (ritournelle)

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Stéphane Vanderhaeghe

A tous les airs (ritournelle)

Un ambitieux jeu de piste qui pousse la fiction dans ses retranchements… Une ritournelle diablement entêtante.

Sophie Joubert L'Humanité

Un cimetière, quelque part en province. Chaque jour, une dame à l’âge incertain s’enfonce dans ses allées, y retourne, en revient. Elle intrigue, elle obsède. Il y a là quelque mystère, de quoi débaucher l’imagination. Qu’un gendarme entre dans la danse, dépêché par des lettres anonymes, et la rumeur enfle, brasse souvenirs et conjectures, au gré d’une ritournelle hasardeuse mais insistante…
Obsession ou hommage, tentative d’épuisement du personnage romanesque ou jeu avec les marges de la fiction, À tous les airs est avant tout un pur plaisir de lecture.

On s’y amuse follement, avec une gravité ironique qui nous fait sourire des paradoxaux abîmes et vertiges de la littérature.

Marc Ossorguine Fils de lectures

Cette entrée fracassante, vertigineuse et facétieuse en littérature…

Emmanuelle Caminade L'Or des livres
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Stéphane Vanderhaeghe Stéphane Vanderhaeghe

Stéphane Vanderhaeghe

Né en 1977, Stéphane Vanderhaeghe est écrivain de 6 h à 8 h du matin, du lundi au samedi. Le reste du temps il se nourrit de l’œuvre des autres, qu’il c...

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Un exercice de style et une réflexion jubilatoire sur la littérature […] Porté par son écriture vive, joyeuse, pleine de dérision et d’inventivité […] Un roman cérébral et joueur, diablement attachant.

Michel Ellis L'Espadon

On ne cherchera pas de vérité dans ce roman, de résolution cohérente de l’énigme. On suivra au contraire ce qui lui échappe, la vérité du livre étant dans ces aventures du sens, les esquisses possibles de celui-ci prolongées dans d’autres, différentes, divergentes, tout autant possibles.

Jean-Philippe Cazier Diacritik

Quoi de mieux que de se faire promener par un texte de cette qualité. Une réussite, la confirmation d’un grand auteur.

Une incroyable ritournelle du cimetière, quête policière de la littérature sous les masques trop vite assignés.

Parce que ça parle très bien, que ça pérore, que ça s’envole, que ça prend à contrepied. On revient (encore !) en arrière, on relit des paragraphes entiers. Putain c’est bien écrit…

Emmanuel Gédouin Le tour du nombril

Un brillant exercice d’imagination et de variation autour d’un personnage qui est (peut-être) tous les personnages. Un processus infini qui est son propre sujet. Un livre en train de s’écrire, un livre qui n’en finira jamais de s’écrire. Magistral.

Pierre Barrault, ex-libraire

Après ses impressionnants Charøgnards, le jeune écrivain retient la leçon gidienne en ne profitant pas de l’élan acquis : s’il continue de jouer avec les codes, cette fois, ce sont ceux du roman policier et de tout personnage de fiction traditionnel… Humour noir de croque-mort, jeux typographiques, usage singulier des tirets… Une écriture jouissive !

Fabrice Thumerel Libr-critique

Un roman fascinant sur le pouvoir des mots et sur les virtualités romanesques. Exigeant et plaisant.

Cultures Sauvages

… fichtrement séduisant et parfaitement maîtrisé…

Une chansonnette obsédante, une lecture labyrinthique qui vous entraîne dans les méandres d’un cimetière. C’est en effet vers ce lieu que tout converge, notamment ces vieilles (ou pas) dames qui hantent chaque jour ses allées. L’auteur joue avec le lecteur et le mène par le bout du nez ! Il triture la langue, les mots, la typographie et sert un roman très ludique, qui se joue des codes classiques.

Johanna Finance La Grand Librairie, Arras