Désirée

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Marie Frering

Désirée

Une pure merveille, si courte, trop courte. Chaque phrase est un poème. Le lecteur s’attache aux pas de Désirée, dans le vertige d’une pensée, d’une imagination littéralement débordante. Le mariage de Peter Pan et d’Alice, la magie est à l’œuvre, l’œuvre est magique. Une voix unique, dont on attend impatiemment la suite.

Jacques Lindecker L'Alsace, 22 octobre 2008

Désirée est une fillette obstinée. Nourrie de rêves, réminiscences, voyages et voyances intérieurs, elle sait percer les mystères du monde en y plantant les aiguilles d’une compréhension bien particulière et fort intrigante pour l’oncle et la tante qui élèvent cette orpheline qui leur échappe.
Petite sœur des Alice, Tom Sawyer et autres David Copperfield, Désirée est de la lignée intemporelle des enfants-romans de la littérature. De ceux qui accompagnent longtemps.

La Strasbourgeoise Marie Fréring publie son premier roman, Désirée, et pousse dans ses retranchements la forme romanesque en la mâtinant de merveilleux.

Veneranda Paladino Les Dernières Nouvelles d'Alsace, 2/11/08

Un texte qui approche au plus nu le génie de l’enfance.

Bénédicte Heim Livres-addict.fr
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Marie Frering Marie Frering

Marie Frering

Marie Frering  est née en 1960. Elle vit à Strasbourg. Son parcours est plutôt celui d’une audodidacte. Comédienne au théâtre puis metteur en scène, réalisatri...

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Un bien beau premier roman, infiltré de douleurs secrètes et de présences déportées.

Le roman de Marie Frering ne fait pas cent pages mais nous transporte sans préambule (phrases courtes, sautillantes, verbes perpétuellement conjugués au présent) dans des contrées étranges, étincelantes, heureuses, peuplées elles-mêmes de paysages et de personnages prompts à transmettre bonne humeur (et bonne nature) à tous ceux qui voudront bien s’y embarquer.

Jacques Josse remue.net

La beauté pensive de la prose de Marie Frering n’est pas sans évoquer, dans leur détermination, certains passages d’aînés (Le Clezio de Mondo ou Tournier du Coq de bruyère) — un peu à la manière de ces «très vieilles feuilles mortes qui craquent dans la poitrine de Désirée». S’il «existe bien des personnes irremplaçables et qu’on a jamais rencontrées», cette rencontre-là advient parfois aux confins d’un silence dont l’étendue bruissante se refuse à épuiser ses ressources. Désirée rallume ce silence-là où se joue l’unique possibilité d’être et ranime l’humus des jours en braises ardentes — en pure littérature.

Michel Loetscher Les Affiches-Moniteur d'Alsace-Lorraine, mai 2009

A l’instar de sa petite héroïne, enfant sans âge, enfant « posthume » né d’un père dont on ne saura rien et d’une mère morte en couches, Désirée est un texte intemporel, météore sans attaches, mélopée plutôt que roman, novella délicatement composite plutôt que récit, insoucieux de réalisme car il sait que la poésie ne dit jamais que le réel - mais qu’elle n’a aucun besoin de l’affirmer à chaque détour de phrase pour l’imposer. Désirée parle avec les morts, avec ceux qui, comme elle, doivent se colleter avec une absence, un vide béant en guise d’axe central de leur existence. Elle rêve les destinées des Désirée passées, qui protègent les disparus et consolent les vivants. Catalyseur des âmes, elle libère aussi la parole des hommes : ses mots font « aboyer en (eux) des chiens qui sommeillent ». Aquarelle précieusement esquissée plutôt que panorama démonstratif, ce premier « roman » d’une Strasbourgeoise aux existences déjà multiples (femme de théâtre, réalisatrice radio ou travailleuse humanitaire en Bosnie) est un chant fascinant de beauté et d’étrangeté, dont chaque phrase est ciselée de manière à résonner profondément dans les cœurs et les âmes.

Benjamin Fau Dans le cadre du Prix de l'Inaperçu 2009