Arrivant en France à contre-courant absolu de toutes les tendances littéraires actuelles de ce pays, les Goldberg : Variations de Gabriel Josipovici transportent en contrebande avec elles l’infatigable survivance de cette puissance, où sous le masque de l’allusion musicale et le clavier des variations, scintille l’irrépressible séduction de ce que l’écrivain peut tramer, ourdir, marteler, machiner, tricoter, pianoter, lorsqu’il s’empare, avec une allégresse à la légèreté feinte, des vastes matériaux de ce monde contemporain qui autrefois était la somme céleste de toutes les histoires.

L’écriture de Josipovici possède une force centrifuge, une propension à se disséminer sur un modèle contrapuntique, pour révéler un savoir contigu où philosophie, poésie et musique s’assemblent de manière implicite.

Gabriel Josipovici confirme sa maestria.

Conquis par la virtuosité de la narration, on reste admiratif devant la manière dont Josipovici soutient de bout en bout l’intérêt du lecteur.

Une errance qui est peut-être aussi la nôtre et celle de notre modernité d’enfants sauvages.

Un roman éblouissant à la poursuite de Goldberg, artiste errant. Trente variations sur l’écriture, l’amour, la filiation forment un récit philosophique d’une intelligence qui émerveille.

Les notes deviennent des mots. Dans cette œuvre de fiction — et la fiction est à entendre au sens le plus fort, le plus original, le plus imprévisible — (…) Goldberg : Variations forme une boucle, une sarabande, une pièce de musique qui donne le tournis et accueille la jouissance .

Josipovici, qui publie ici son troisième livre chez Quidam (après Moo Pak et Tout passe) excelle à nouer entre elles des situations, des anecdotes, des histoires en changeant de narrateur quand bon lui semble et en prenant à son compte les libertés que lui offre la langue.

Golberg : Variations se lit comme une mécanique huilée, totale et géniale, fonctionnant et donnant du plaisir jusque dans ses moindres rouages. Jusque dans l’aveu d’échec inéluctable de qui cherche à atteindre l’impossible.

Un petit bijou qui mérite une attention toute particulière.

Si un seul qualificatif pouvait résumer un tel livre, ce serait pour moi «éblouissant ». C’est d’une virtuosité impressionnante. Tout en étant d’une profondeur qui ne l’est pas moins. Je serais bien incapable d’en faire une analyse poussée. Je n’ai ni le temps, ni l’envie de disséquer. Je peux juste vous dire que si vous voulez lire un livre étonnant, d’une grande richesse, qui risque de vous déstabiliser, mais aussi de vous émerveiller, tentez l’aventure.