La Petite Angleterre
Ioànna Karystiàni

La Petite Angleterre

Une vie prise entre l’amour fou et la perte qui tue. La grâce d’un incroyable talent narratif.

Dans une société de femmes vouées à l’attente, à la solitude et au deuil, une jeune femme est broyée entre la tradition, l’honneur, et la passion amoureuse […] On pense à Balzac, à Loti… La modernité du roman tient à son écriture cinématographique, à la mise en scène de nombreux personnages secondaires autour de la famille principale : amies, confidentes, des femmes encore, comme la jeune veuve qui se déplace sur l’île en se cachant les yeux pour ne pas voir le bleu de cette mer qui lui a pris son époux.

Fin des années 20, sur l’île égéenne d’Àndros – la Petite Angleterre pour les marins.
Mìna, la femme du capitaine Saltafèros, marie ses deux filles en son absence : il est en mer. Despotique, elle choisit pour Òrsa, l’aînée, un armateur que la jeune fille n’aime pas. Et pour Mòskha la cadette, Spỳros Maltabès, dont Òrsa est en fait folle amoureuse.
Elle installe les deux couples l’un au-dessus de l’autre avec pour simple séparation un plancher de misère. Aux soupirs qu’il laisse passer, Òrsa oppose son silence, jusqu’à la disparition de Spỳros en 1943, une torpille allemande coulant son navire…
Se jouant de tous les clichés du mélodrame, Ioànna Karystiàni tisse en une prose virtuose la chronique ardente d’une passion dévastatrice.

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Ioànna Karystiàni Ioànna Karystiàni

Ioànna Karystiàni

Ioànna Karystiàni est née en 1952 à La Canée, en Crète. Elle a fait des études de droit à l’université d’Athènes puis a travaillé ...

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